Le Québec continue de tracer sa route et maintient sa cible d’immigration à 50 000 personnes admises de façon permanente, pour les années 2024 et en 2025.
Le gouvernement du Québec a dévoilé, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue le 1e novembre, les seuils d’immigration prudents, conçus pour répondre aux objectifs économiques et linguistiques qui façonnent la vision de la province.
D’autres réformes majeures ont été dévoilées, qui auront un impact considérable sur les étudiants internationaux dans leurs démarches pour obtenir le Certificat de sélection du Québec (CSQ).
RETRAIT DE L’OBLIGATION DE TRAVAILLER SUITE AUX ÉTUDES
À partir du 23 novembre 2023, les étudiants qui obtiennent un diplôme admissible d’un établissement d’enseignement au Québec ne seront plus contraints de travailler après l’obtention de leur diplôme. Cette annonce a été accueillie avec la plus grande joie par la communauté étudiante internationale.
Cette mesure permettra aux étudiants de soumettre leur demande de CSQ dans le cadre du Programme de l’expérience québécoise (PEQ) – volet des diplômés du Québec après avoir terminé leurs études, facilitant ainsi l’obtention de la résidence permanente.
Les demandes de CSQ dans le PEQ – volet des diplômés s’ajouteront aux 50 000 admissions annuelles, éliminant ainsi toute préoccupation liée au seuil d’immigration.
CHANGEMENTS POUR LES ÉTUDIANTS ANGLOPHONES
À partir de novembre 2024, les diplômés du Québec devront avoir étudié en français pour être éligibles au PEQ – volet des diplômés. Cette mesure vise à renforcer le système éducatif francophone et à dynamiser les établissements d’enseignement en français.
Les étudiants diplômés d’établissements anglophones, tels que McGill, Concordia, Bishop, Dawson et Vanier, ne pourront plus bénéficier du PEQ – volet diplômés du Québec.
Ces étudiants demeurent toutefois admissibles au PEQ – volet des travailleurs étrangers temporaires ou au Programme de sélection des travailleurs qualifiés (PSTQ), qui doit entrer en vigueur le 29 novembre 2024.
** Les étudiants francophones qui choisissent d’étudier en anglais, restent éligibles au PEQ – volet des diplômés s’ils attestent de 3 ans d’études secondaires ou postsecondaires en français à temps plein.**
Les étudiants anglophones affectés par cette réforme devront remplir toutes les exigences du PEQ – volet des travailleurs, notamment accumuler 24 mois d’expérience de travail à temps plein dans un poste qualifié, et démontrer une connaissance du français oral de niveau 7 sur l’Échelle québécoise (B2).
Si l’idée de devoir travailler pendant 24 mois après l’obtention du diplôme n’est pas envisageable, ou si le français oral de niveau 7 n’est pas maitrisé, il est important de souligner que l’expérience de travail acquise au Québec peut être prise en compte dans la Catégorie de l’Expérience Canadienne (CEC) de l’Entrée Express. Cependant, pour présenter une demande de résidence permanente via l’Entrée Express, il sera nécessaire de déménager dans une autre province.
Pour obtenir une consultation complète adaptée à votre situation, veuillez prendre un rendez-vous avec Hélène Robitaille-Hidalgo, CRIC.
Cet article fournit des informations générales sur l’immigration au Québec et ne doit pas être interprété comme un avis juridique. Le but est de rendre les termes plus faciles à comprendre.